Définitions

Repaître employé comme verbe

  • Donner à manger, nourrir à satiété.
    • Se satisfaire pleinement, satisfaire pleinement, prendre ou saisir avec avidité.
      • Figuré
    • Manger.
      • Vieilli

    Exemples

    Il faut repaître ces animaux.

    — Léonce Bourliaguet, Les aventures du petit rat Justin, Société universitaire d'Éditions et de Librairie, 1935, page 108.

    Cette espèce d'animaux se repaît de chair.

    — Léonce Bourliaguet, Les aventures du petit rat Justin, Société universitaire d'Éditions et de Librairie, 1935, page 108.

    Ils se sont bien repus.

    — Léonce Bourliaguet, Les aventures du petit rat Justin, Société universitaire d'Éditions et de Librairie, 1935, page 108.

    Il s'en est repu.

    — Léonce Bourliaguet, Les aventures du petit rat Justin, Société universitaire d'Éditions et de Librairie, 1935, page 108.

    Ne se repaître que de sang et de carnage, se dit d'un homme cruel et sanguinaire.

    — Léonce Bourliaguet, Les aventures du petit rat Justin, Société universitaire d'Éditions et de Librairie, 1935, page 108.

    Dès lors il […] se perdit dans les riens de ce bonheur inexplicable qui se repaît d'un mot, d'un silence, d'un vague espoir.

    — Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832

    Repaître ses yeux, regarder un spectacle avec avidité.

    — Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832

    Nous résolûmes de rester le lendemain à Belle-Île pour en chercher de pareilles, s'il y en avait, et nous repaître à loisir les yeux du régal de toutes ces couleurs.

    — Gustave Flaubert et Maxime Du Camp, Par les champs et les grèves (Voyage en Bretagne), 1886, Le Livre de poche, 2012, page 48

    —C'est la nuit qu'on vieillit, qu'on devient flasque et ridé, qu'on se poche.

    — Jean-Patrick Manchette, Morgue pleine, 1973, Chapitre 1, Réédition Quarto Gallimard, page 459

    Les cerfs sortent le soir des bois pour repaître.

    — Jean-Patrick Manchette, Morgue pleine, 1973, Chapitre 1, Réédition Quarto Gallimard, page 459

    Quand on a bien repu, il n'y a plus qu'à dormir à la chanson de l'eau.

    — Léonce Bourliaguet, Les aventures du petit rat Justin, Société universitaire d'Éditions et de Librairie, 1935, page 55