Définitions

Confire employé comme verbe

  • Faire cuire dans un sirop, une liqueur, une graisse, certains aliments en vue de leur conservation. La substance choisie pénètre alors l'aliment et s'y incorpore.
    • Tremper à l'excès dans un domaine, une activité, en perdre sa personnalité.
      • Figuré
      • Désuet

    Exemples

    Le fruit de l'épine-vinette est utile pour conserver et confire et pour garnir les plats.

    — Th.W. Forsyth, Traité de la culture des arbres fruitiers, p.197, 1803

    Le chinois confit est déjà mentionné par Machet dans son Confiseur moderne, au début du XIXe siècle, sous le nom d'« orange de Chine ». Ce fruit n'est confit qu'après un long séjour dans l'eau fraîche, destiné à lui ôter son amertume.

    — Annie Perrier-Robert, Dictionnaire de la gourmandise : Pâtisseries, friandises et autres douceurs, Éditions Robert Laffont, 2012

    On peut confire au sucre, au miel, à l'eau-de-vie des fruits, des fleurs ou des légumes.

    — Annie Perrier-Robert, Dictionnaire de la gourmandise : Pâtisseries, friandises et autres douceurs, Éditions Robert Laffont, 2012

    L'oie, le canard, le foie gras et le porc peuvent être confits par cuisson lente dans leur graisse.

    — Annie Perrier-Robert, Dictionnaire de la gourmandise : Pâtisseries, friandises et autres douceurs, Éditions Robert Laffont, 2012

    Elle nous force, dans cette civilisation que les mathématiques ont confite en intelligence, à passer outre à la cohérence, à respirer un peu d'air malin.

    — Réjean Ducharme, L'hiver de force, Gallimard, 1973, page 64

    Un soir, au moment où les parties étaient finies, que toutes les dames avaient commencé une de ces causeries familières où se confisent les médisances, et que la comtesse faisait son service auprès de la reine, madame de L… saisit cette occasion pour apprendre à l'assemblée féminine le grand secret de l'amour de monsieur de B. pour sa bru.

    — Honoré de Balzac, Physiologie du mariage (méditation XXI)

    Être tout confit en dévotion, c'est être dans les grandes pratiques de la dévotion.

    — Honoré de Balzac, Physiologie du mariage (méditation XXI)