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Définitions

Pleurer employé comme verbe

  • Répandre des larmes.
    • Déplorer les fautes quelqu'un, ses égarements, ses malheurs, sa perte.
      • Dégoutter de la sève du bois d'un arbre ou d'un arbuste, après qu'il a été fraîchement taillé.
        • Agriculture
      • Faire pitié pour obtenir quelque chose.
        • Figuré
        • Familier
      • Se dit du cri du goéland, du crocodile.
        • Regretter ou déplorer la perte de quelque chose ou quelqu'un ; s'en affliger.
          • Transitif

        Exemples

        […] des hommes mûrs pleuraient à la vue du drapeau étoilé soutenu par tout le corps de ballet noyé sous les clartés des projecteurs.

        — H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 213 de l'édition de 1921

        Elle avait dû, jadis, pleurer deux fois chaque chagrin, car ses prunelles aussi étaient rouillées.

        — Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 24

        Elle mit un instant à recouvrer son souffle. Non ! Elle ne pleurerait pas devant lui.

        — Out-el-Kouloub, Zaheira, dans Trois contes de l'Amour et de la Mort, 1940

        Elle pleurait simplement, sans aucun sanglot, mais n'en paraissait que plus pitoyable.

        — Pierre Louÿs, Trois filles de leur mère, René Bonnel, Paris, 1926, chapitre IV

        Autant pour moi monsieur le directeur, autant pour moi. Si ça continue, c'est moi qui vais finir par pleurer ! Mais rassurez-vous, juste des larmes d'expert-comptable, monsieur le directeur.

        — Emmanuelle Ménard, Deux jours comme l'hiver, L'Harmattan, 2012, page 41

        Et quand ils ont bien bu

        — Emmanuelle Ménard, Deux jours comme l'hiver, L'Harmattan, 2012, page 41

        La vigne pleure.

        — Emmanuelle Ménard, Deux jours comme l'hiver, L'Harmattan, 2012, page 41

        Pleurer pour avoir quelque chose.

        — Emmanuelle Ménard, Deux jours comme l'hiver, L'Harmattan, 2012, page 41

        L'oiseau de mer n'a pas de ramage, mais un cri qui varie du rauque au lugubre ; certaines espèces de goélands se plaignent comme des enfants qui pleurent ; d'autres, nommés par les matelots goddes, poussent des ricanements étranges.

        — Victor Tissot, ‎Constant Améro, Les Contrées mystérieuses et les peuples inconnus, Librairie de Firmin-Didot et Cie, Paris, 1884

        Où semblent dans la nuit flotter des linceuls blancs,

        Pourquoi pleurent les goélands ? Tournant au-dessus du port, au-dessus de la maison ?

        — Tudi Kernalegenn, Luttes écologistes dans le Finistère : les chemins bretons de l'écologie, Yoran Embanner, 2006

        La douleur d'Ernestine était plus profonde qu'on ne devait l'attendre d'une personne de son âge : elle pleurait madame Dufresnoi, elle la pleurait amèrement […]

        — Marie-Jeanne Riccoboni, Histoire d'Ernestine, 1762, édition Œuvres complètes de Mme Riccoboni, tome I, Foucault, 1818

        Or, n'ayant à pleurer personne à Paris, sur le soir, j'eus l'idée d'aller au moins jusqu'à Bagneux visiter la tombe d'un poète que tous ces gens […] ne devaient pas connaître.

        — Francis Carco, Maman Petitdoigt, La Revue de Paris, 1920

        Y a un mort à la maison, si le cœur vous en dit

        — Allan Kaval, Réduits à solliciter le renfort de Damas, les Kurdes pleurent la fin d'un monde, Le Monde. Mis en ligne le 14 octobre 2019