Il [le travail au feu] était utilisé dans l'antiquité pour « étonner » les roches les plus dures.
Au XIXe siècle, étonner pouvait prendre le sens d'un coup de foudre amoureux.
On est alors fort étonné de retrouver les morceaux de bismuth intacts, leur aspect extérieur ne diffère en rien de ce qu'il était avant la chauffe.
J'écoute le vaguemestre nous lire le courrier qui part : il approuve sans réserve la carte du colonel : Tout va bien, mais est étonné par celle du capitaine adjoint qui écrit à ses deux fillettes : Bonjour dominical du papa : Il n'aurait jamais cru que c'était un calotin !
Il traita d'abord Joséphine de putain, chose affirma-t-il qui ne l'étonnait guère attendu qu'elle était la fille de sa mère.
Moi qui connais bien Hélène, je n'ai guère été étonné de la voir entamer une idylle avec un homme jeune, de vingt ans son cadet. Elle est ce qu'on appelle aujourd'hui une cougar. Elle a toujours été une croqueuse d'hommes, rien de neuf donc...
L'anti-monte-lait étonne d'abord en tant que mot : c'est un nom composé, mais composé de trois bouts. Il n'y en a pas des masses dans notre lexique, et on ne sait pas trop bien s'il faut des traits d'union, combien, et où.
Lino est apparu par la porte d'entrée, en se frottant les mains l'une contre l'autre pour les réchauffer. De la buée sortait de sa bouche à chacune de ses respirations. Tu m'étonnes que je me caillais les miches avec mon petit paletot sur le dos.
Accueil / Dictionnaire / étonner