Définitions

Brouter employé comme verbe

  • Paître l'herbe, pacager.
    • Par extension
  • Fonctionner de façon saccadée et irrégulière.
    • Fatiguer, ennuyer.
      • Intransitif
      • Familier
    • Pratiquer le cunnilingus ; cunnilinguer.
      • Argot
      • Vulgaire
    • Tomber par terre. (information à préciser ou à vérifier)
      • Hautes-Vosges
      • Populaire

    Exemples

    Je sais que jamais un vrai grand homme n'a pensé qu'il fût grand homme, et que, quand on broute sa gloire en herbe de son vivant, on ne la récolte pas en épis après sa mort.

    — Ernest Renan, Souvenirs d'enfance et de jeunesse, 1883, collection Folio, page 200.

    Dans la prairie, les vaches lentement avançaient, broutant devant elles sans hâte et sans trêve.

    — Louis Pergaud, Un satyre, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921

    L'animal était certainement occupé à brouter de la laîche, cette herbe qui pousse au bord de l'eau, ou à grignoter quelque racine de nénuphar.

    — Michelle Paver, Chroniques des temps obscurs, vol.4 : Le banni, Hachette Jeunesse, 2008, chap.17

    Ses moutons broutaient dans mon pré.

    — Michelle Paver, Chroniques des temps obscurs, vol.4 : Le banni, Hachette Jeunesse, 2008, chap.17

    L'endroit où les moutons ont brouté.

    — Michelle Paver, Chroniques des temps obscurs, vol.4 : Le banni, Hachette Jeunesse, 2008, chap.17

    La chèvre peut brouter quatre à cinq heures de suite.

    — Michelle Paver, Chroniques des temps obscurs, vol.4 : Le banni, Hachette Jeunesse, 2008, chap.17

    (Proverbial) Où la chèvre est attachée, il faut qu'elle broute, on doit se résoudre à vivre dans l'état où l'on se trouve engagé, dans le lieu où l'on est établi.

    — Michelle Paver, Chroniques des temps obscurs, vol.4 : Le banni, Hachette Jeunesse, 2008, chap.17

    Les signatures, ça me broute vraiment.

    — Michelle Paver, Chroniques des temps obscurs, vol.4 : Le banni, Hachette Jeunesse, 2008, chap.17

    La deudeuche fit une embardée, partit brouter quelques mètres de sillon du champ labouré, se cabra, se rétablit en grognant de toute la puissance chevrotante de son moteur, reprit enfin sa danse sur le chemin.

    — Gilles Laporte, Sous le regard du loup, Terres de France/Presses de la Cité, 2016, chap. 1