Définitions

Apanager employé comme verbe

  • Pourvoir d'un apanage.
    • Histoire
  • Par extension, léguer quelque chose à un héritier non réservataire (rare).

    Apanager employé comme adjectif

    • Donné en apanage.
      • Qui bénéficie d'un apanage.

        Exemples

        Le roi avait apanagé tous ses puînés.

        — Marie-Anne Chabin, L'affaire Chevreau Julien, 2002

        Ce prince fut apanagé du duché de…

        — Marie-Anne Chabin, L'affaire Chevreau Julien, 2002

        Quant au petit Faustino [le fils adultérin de Fausto Coppi], sa position n'est pas moins douloureuse. Aux yeux de la loi, c'est un étranger comme sa mère : aucun lien de famille légitime avec Coppi. Même si celui-ci l'a avantagé dans ses dispositions testamentaires, il n'a pu l'apanager de plus du tiers de ses biens.

        — Olivier Merlin, Les deux vies de Fausto Coppi. Paris Match 16 janvier 1960

        En montant sur le trône, Louis-Philippe devait perdre et perdit ses droits sur les biens apanagers, qui firent retour au domaine de l'Etat ; ils étaient importants ; leur produit s'élevait à la somme d'environ 2.500.000 francs par an.

        — M. Denormandie, Temps passé, jours présents, Société anonyme de publications périodiques, 1900, page 319

        À partir du XVIe siècle, la pratique des rentes apanagères s'impose et, jusqu'en 1789, les rois distribuent à leur famille un titre seigneurial assorti de rentes.

        — Jean Bastier, La France monarchique : des origines à 1789, Erès, 1993, page 58

        La crainte que le profit de ces droits ait été transporté par le roi en don à des princes apanagers, à la famille d'Orléans, par exemple, qui possédait d'importants domaines dans la banlieue même de Caen, est écartée par un texte explicite.

        — Henri Legras, Le bourgage de Caen : tenure à cens et tenure à rente (XIe-XVe siècles), A. Rousseau, 1911, page 120