Définitions

Tonner employé comme verbe

  • Faire éclater le tonnerre.
    • Faire entendre un bruit retentissant comme le tonnerre. Note : Se dit spécialement du canon.
      • Par extension
    • Parler contre quelqu'un ou quelque chose avec beaucoup de force et de véhémence.
      • Figuré

    Exemples

    (Plus rare) — Jupiter se mit à tonner.

    — Joris-Karl Huysmans, La Cathédrale, Plon-Nourrit, 1915

    La douzaine d'otages est prête : il y en a même treize. Rien que des domestiques stylés de la guerre et tout enfant qui crie quand le canon tonne est giflé.

    — Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916

    Pendant que l'aumônier, agenouillé derrière une tombe, dit les prières suprêmes, sur Dixmude le terrible canon se met à tonner de plus en plus fort.

    — Marguerite Baulu, La Bataille de l'Yser, Paris, Perrin & Cie, 1918, p. 121

    Je me trouve à présent dans une baraque de planches, éclairé par une bougie, tandis qu'à quelque 100 mètres de moi les canons tonnent dur.

    — Correspondance d'Eugène Defat, 5 août 1916, in Louise Monaux et Bruno Deblander, 14-18, Apocalypse en Belgique - Récits de patriotes, Éditions Racine, 2013, page 94

    « La réglementation n'est pas respectée », tonne la mairie de Paris, rappelant la règle qui limite la location d'un logement à 120 jours par an et réclame d'avoir un numéro d'enregistrement.

    — Le Monde avec AFP, Paris repart en guerre contre Airbnb, avec une assignation en justice, Le Monde. Mis en ligne le 10 février 2019

    La Table exigeait «un canal de communication franc et ouvert» avec les autorités gouvernementales. «Nous ne demandons pas un privilège», tonnait-elle.

    — Antoine Robitaille, Le privilège religieux, Le Journal de Québec, 9 février 2021

    Ce prédicateur a tonné contre l'ambition, l'avarice, le luxe. — Tonner du haut de la tribune.

    — Antoine Robitaille, Le privilège religieux, Le Journal de Québec, 9 février 2021