Définitions

Sevrer employé comme verbe

  • Cesser l'allaitement d'un bébé.
    • Puériculture
  • Cesser de nourrir au lait un jeune animal.
    • Élevage
  • Séparer de l'arbre, de la plante-mère, en parlant d'une marcotte.
    • Arboriculture
  • Priver, frustrer quelqu'un de quelque chose.
    • Figuré
  • Faire cesser la dépendance aux substances narcotiques, à la tabagie, à l'alcool, désintoxiquer.
    • Médecine

Exemples

Sa mère, qui avait eu l'intention de le sevrer à un an, continua de le nourrir, sur le conseil de Madge, et le lait maternel, mêlé, quelquefois de lait de renne, lui rendit promptement ses forces.

— Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873

Une année, deux années s'écoulèrent. Le fils d'Elhamy fut sevré, grandit ; il babillait gentiment sous la garde de sa nourrice.

— Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l'Amour et de la Mort », 1940

Pour faire cesser ce chagrin, son père adoptif lui donnait un biscuit trempé dans du péquet, le genièvre local. Comme l'enfant fut sevré avec un hareng saur, il vécut toute son existence tenaillé par une soif inextinguible, dont l'étanchement explique un appendice nasal proéminent et rubicond.

— Bernard Marlière, Tchantchès (Liège, vers 1860, dans Anthologie de l'humour belge: Du Prince de Ligne à Philippe Geluck, Éditions Jourdan, 2014

Sevrer un veau, un agneau.

— Bernard Marlière, Tchantchès (Liège, vers 1860, dans Anthologie de l'humour belge: Du Prince de Ligne à Philippe Geluck, Éditions Jourdan, 2014

On l'a sevré des avantages que cette place lui procurait.

— Bernard Marlière, Tchantchès (Liège, vers 1860, dans Anthologie de l'humour belge: Du Prince de Ligne à Philippe Geluck, Éditions Jourdan, 2014

Le fâcheux état de sa fortune l'a obligé à se sevrer de bien des choses.

— Bernard Marlière, Tchantchès (Liège, vers 1860, dans Anthologie de l'humour belge: Du Prince de Ligne à Philippe Geluck, Éditions Jourdan, 2014