Et alors — fallait s'y attendre — y'en a qui dirent comment ça qu'il fallait être zinzin pour envisager — ne fût-ce qu'un seul instant — de casser le bras à Karalahari, que c'était foutrement dangereux, que si on lui faisait la piqûre il sentait plus rien et c'était pas seulement le bras qu'on lui démantibulait les poches synoviales, qu'on lui bousillait les articulations, qu'on lui pétait les tendons, qu'on lui désincrustait les filaments, qu'on lui caramélisait les ligaments et tout le tremblement.