Définitions

Capoter employé comme verbe

  • Être renversé sens dessus dessous, en parlant d'une embarcation, d'une automobile, d'un avion.
    • Échouer, annuler.
      • Transitif
      • Figuré
    • S'exciter, s'emballer.
      • Québec
      • Familier
    • Faire une crise de colère, d'impatience ou d'indignation, péter les plombs.
      • Québec
      • Familier
    • Faire une crise causée par un sentiment d'impuissance, perdre les pédales.
      • Québec
      • Familier
    • Perdre la raison.
      • Québec
      • Familier
    • Faire grand cas de, avoir une grande passion pour.
      • Québec
      • Familier

    Exemples

    Faire capoter un plan, un accord, le processus de paix.

    — Thierry Sardin, Chênaies continentales, Office national des forêts, 2008, ISBN 978-2-84207-321-3 → lire en ligne

    Le danger existe que les frictions partisanes fassent capoter les efforts de stabilisation politique compte tenu de l'extrême faiblesse des institutions haïtiennes.

    — Le Devoir, 15-16 avril 2006

    Ensuite, une décision de la cour favorable au gouvernement aurait pour effet d'annuler la majeure partie des documents qui fondent l'accusation, risquant de faire capoter le procès.

    — Le Devoir, 17-18 février 2007

    Moi, quand je vois plein de chocolat, je capote.

    — Le Devoir, 17-18 février 2007

    C'est bien beau, la carrière, mais faut pas capoter non plus.

    — Le Devoir, 17-18 février 2007

    Capote pas, c'est juste des seins.

    — Le Devoir, 17-18 février 2007

    Capote pas, je disais ça pour rire.

    — Le Devoir, 17-18 février 2007

    On aime la dérision. Mais la sexualité, c'est juste un des sujets. On fait des blagues là-dessus, il faut que le monde arrête de capoter. On veut juste avoir du plaisir.

    — Le Devoir, 6 janvier 2006

    Quand je l'ai vue par terre sans connaissance, je me suis mis à capoter.

    — Le Devoir, 6 janvier 2006

    « J'en reviens pas d'avoir bientôt 40 ans. Je capote ! Je n'ai même pas encore trouvé quelle était ma “légende personnelle” […]. »

    — Le Devoir, 11 février 2005

    — Pourquoi vous m'appelez plus ? À cause de ce qui m'est arrivé l'autre jour aux examens ? Vous avez honte de moi, c'est ça ?— Tu capotes ! On t'a appelé, en fin de semaine !

    — Patrick Senécal, Hell.com, Éditions Alire, Québec, 2009, p. 128

    Ma grand-mère capote sur les bébés.

    — Patrick Senécal, Hell.com, Éditions Alire, Québec, 2009, p. 128

    « Préposé aux bénéficiaires » est seulement l'expression la plus bureaucratico-insensée à avoir jamais été inventée. Étrange quand même, une société qui capote tellement sur la santé et refuse tellement de dire le mot « malades ».

    — Le Devoir, 9 décembre 2003