épuiser
Définitions
épuiser employé comme verbe
- Mettre à sec en puisant, tarir.
- Absorber toutes les forces vitales, physique ou naturelles jusqu'à leur tarissement.
- Consommer, vider, absorber, employer de manière à n'en plus rien laisser du tout.
- Extraire toute la substance.
- Fatiguer gravement en dilapidant du sang, ou tout ce qui contribue à l'entretien des forces du corps.
- Avoir considéré tout ce qu'il y a à considérer d'une réalité, d'un sujet ou d'une situation.
- Enlever (une personne).
- Diminuer jusqu'à disparaître, au propre comme au figuré.
- S'affaiblir à l'extrême.
Exemples
Épuiser une fontaine à force d'en tirer de l'eau. - L'armée était si nombreuse que partout où elle campait elle épuisait les fontaines et les ruisseaux.
[…] mais l'eau, à l'intérieur, avait déjà atteint le niveau du plancher, et il me fallut plusieurs heures de travail aux pompes pour l'épuiser.
Ils devaient être épuisés de fatigue, car ils dormaient profondément, l'un près de l'autre, allongés, les bras collés au corps, comme des cadavres.
Je n'en entendis pas davantage. J'étais moralement épuisé. Ma fatigue physique dépassa même toute mesure.
Les insulaires nous déclarèrent alors qu'il leur était impossible de nous en fournir davantage, parce que les forêts avaient été épuisées par le grand nombre de bâtimens sic] qui avaient fréquenté ces parages depuis quelques années.
Dès la veille de la mobilisation ; à Perros et à Trégastel, on ne trouvait plus de numéraire : la poste elle-même ne payait plus les mandats ; toutes les disponibilités avaient été épuisées par les retraits des caisses d'épargne.
Le numéro du magazine est épuisé.
On épuise encore deux fois le malt par l'eau bouillante ; le premier liquide obtenu est mêlé à celui que l'on a préparé précédemment ; le second sert à fabriquer de la petite bière.
Épuiser une vanille.
L'année 1825 vit se livrer, entre la Russie et la Pologne, une de ces luttes dans lesquelles on croirait que tout le sang d'un peuple est épuisé, comme souvent s'épuise tout le sang d'une famille.
Sur ce sujet, c'est un spécialiste que vous ne saurez épuiser.
[…] la discussion ne paraissant point épuisée, ils continuèrent, dans le crépuscule qui tombait, à marcher en devisant, l'un le pot à la main, l'autre son parapluie sous le bras…
« Comment pouvez-vous, dit l'Autodidacte, arrêter un homme, dire il est ceci ou cela? Qui peut épuiser un homme? Qui peut connaître les ressources d'un homme? »Épuiser un homme! Je salue au passage l'humanisme catholique à qui l'Autodidacte a emprunté, sans le savoir, cette formule.
Aujourd'hui, ce n'est pas tellement le colloque Pachurst-Keibel qui m'intéresse, je sais toujours où les retrouver l'un et l'autre. Mais on va probablement essayer de les épuiser.
Avec ce hiver rigoureux, notre provision de bois 's'est épuisée' avant le retour du printemps.
Si la discussion n'est pas plus constructive, ma patience va commencer à s'épuiser ,
Les provisions s'épuisèrent et l'équipage s'alimenta du produit de sa pêche.
Sentir ses forces s'épuiser.
Dire adieu, en ce sens, c'est ne pas s'épuiser en vain dans des tâches infinies.