condamner
Définitions
Condamner employé comme verbe
- Déclarer quelqu'un, par décision de justice, coupable d'un délit ou d'un crime et lui infliger la peine correspondante.
- Blâmer, critiquer, désapprouver, rejeter.
- Obliger.
- Déclarer que quelqu'un est atteint d'une maladie mortelle.
- Fermer une porte, une fenêtre, de telle sorte qu'elle ne puisse plus s'ouvrir ; en empêcher, en interdire l'usage.
Exemples
Arrêt de la Cour du Parlement, qui condamne une quidane, connue sous le nom de la femme des Ormes, à être attachée au carcan à la place Saint-Michel, et au bannissement pendant neuf ans, pour avoir escroqué différentes marchandises chez une lingère. (Du 24 janvier 1775.)
Un jour, la fille de ma femme de basse-cour, Rosalie Rigard, —une enfant de seize ans— fut violée dans mon bois par un colporteur qui passait […] l'on arrêta le colporteur, qui fut envoyé aux Assises et condamné à cinq ans de réclusion.
Deux jours après, je passai devant le conseil de guerre, qui, après plaidoirie d'un avoué allemand, me condamna à mort pour espionnage […]
Il s'agissait d'une redoutable gouape, au regard vif, au teint livide. Ancien sous-off' de la Légion, il avait d'abord été cassé de son grade, puis ayant « passé au falot », il s'était vu condamner à trente ans.
Durandus eut beau exciper de son ignorance, il ne fut libéré qu'après s'être vu condamner à une amende.
Le pauvre n'est plus tout à fait l'image du Christ sur terre mais un profiteur sans vergogne et paresseux, dont la paresse est fortement combattue ; une ordonnance de 1351 de Jean II condamne les vagabonds qui refusent de poursuivre une activité salariée.
Harland, qui a fort bien connu Vavilov, condamne sans réserves les théories mitchouriniennes, taxe Lyssenko de charlatan et dénonce les odieuses manœuvres qui ont abouti à la révocation des principales figures de la génétique soviétique.
Nous avons déja vu ailleurs que le Concile de Trente a condamné cette erreur.
Martov ne condamnait pas la révolution d'Octobre, mais la monopolisation du pouvoir par le Parti bolchévique et sa façon de gouverner, la « commissariocratie ».
Mon Dieu, en quel martyre vous m'avez condamnée à vivre, enveloppée de duplicités, environnée d'embûches, cernée de chausses-trapes.
C'est un homme perdu, il a été condamné par tous les médecins qui l'ont vu.
Quant au couloir, on le condamna en clouant la porte située au haut de l'escalier.