Lorsqu'ils rencontraient un homme du pays, le père racontait ce qui se passait à Épinal, dans la caserne et dans la chambrée, comme s'il y était allé, lui qui n'y était jamais allé, comme si c'était lui qui en revenait ; et le soldat parlait du blé, du souci qu'on avait eu dans l'année avec le blé, à cause de l'hiver qui ne s'était pas fait. Ils se calottaient leur blé et leur caserne, avec l'air de jouer, de s'amuser à se les voler.