Définitions

Brider employé comme verbe

  • Mettre la bride à un cheval, à un mulet, etc.
    • Ficeler une volaille pour empêcher sa déformation pendant la cuisson.
      • Cuisine
    • Trop serrer.
      • Par extension
    • Contenir, empêcher d'agir en toute liberté.
      • Figuré
    • Limiter la puissance d'un moteur.
      • Ligaturer un cordage.
        • Marine
      • Étirer pour former une ouverture des paupières étroite, en parlant des yeux.
        • Anatomie

      Exemples

      Brider un cheval.

      — Jeune Afrique, 1969, n° 435 à 451, page 52

      Ma mère vidait la volaille, la flambait et la bridait avec une longue aiguille recourbée en fer.

      — Édouard Bled, J'avais un an en 1900, Fayard, 1987, Le Livre de Poche, page 170

      Ce col me bride le cou.

      — Édouard Bled, J'avais un an en 1900, Fayard, 1987, Le Livre de Poche, page 170

      Il y avait quatre jours et quatre nuits qu'une douleur fixe me bridait le cœur et me tenait les yeux aussi secs que si je n'eusse jamais pleuré.

      — Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 232

      Concevez-vous qu'un de ses fermiers est venu lui dire qu'il avait appris d'un sorcier le secret de brider le renard en prononçant des paroles magiques ? Ce n'est pas cette arme-là que j'emploierai, et je m'engage à vous rapporter une demi-douzaine de belles peaux.

      — Anatole France, Le Lys rouge, 1894, réédition Le Livre de Poche, page 65

      L'islam radical,[…], peut conduire à une cruelle répression. Des hommes qui refusent de brider leur raison seront taxés de Satans et se verront dénier leurs droits et leur qualité d'hommes.

      — Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L'Islam et l'État, 1987, traduction d'Odette Guitard, 1992, page 112

      Il est bridé par un contrat dont les conditions l'obligent à s'installer dans la région.

      — Panayiotis Jerasimof Vatikiotis, L'Islam et l'État, 1987, traduction d'Odette Guitard, 1992, page 112

      À l'arrivée de son maître, Lirot, couché à l'arrêt, se tut, et ses yeux se bridèrent en coulisse.

      — Alphonse de Châteaubriant, Monsieur des Lourdines, chap.2, 1910