bavasser

Ie dis vray, non pas tout mon saoul, mais autant que ie l'ose dire : et l'ose un peu plus en vieillissant ; car il semble que la coustume concede à cet aage plus de liberté de bavasser, et d'indiscretion à parler de soy.

— Attention ! mes enfants, tous ensemble… et tâchez de ne pas bavasser comme des perroquets, tâchez de sentir un peu ce que vous dites.

Faudrait voir à t'occuper de moi, au lieu de faire la madame avec les autres, que vous vous promenez dans la cour à cinq ou six, en vous tenant le bras et en bavassant. »

- De la discussion jaillit la lumière. Tu parles ! On pourrait bavasser comme ça perte de vue. Tenons-nous-en aux faits…

Et puis, autour de moi, dans le café, l'univers des hommes défile. Les quatre cinquièmes boivent trop, bavassent, se crèvent à des boulots sales et durs, sur des chantiers. Gesticulateurs, braillards, muets à jeun, tueurs de tout, démolisseurs de patrons quand ils sont bourrés, leur conversation n'est que folie douce.

Le notable de Paliseul, bien connu sur la place, et sa secrétaire bavassaient avec la propriétaire à l'arrivée du neveu.

C'est sûrement parce qu'y a une sœur de la Providence qui est allée bavasser au bon Dieu que le serpent avait des mauvaises pensées

A va encore toute bavasser à'maîtresse.