Définitions

Admettre employé comme verbe

  • Recevoir par choix, faveur ou condescendance.
    • Reconnaître pour véritable.
      • Autoriser ; permettre.
        • Figuré
      • Accepter l'accès ou la présence.

        Exemples

        Admettre quelqu'un dans une société, dans une compagnie, à sa table.

        — « Société d'agriculture », dans L'Ami de la religion : journal ecclésiastique, politique et littéraire, n° 4319, du samedi 2 janvier 1847, p. 15, en recueil dans le tome 132, Paris : Librairie d'Adrien Le Clère, 1847

        Admettre quelqu'un au nombre de ses amis.

        — « Société d'agriculture », dans L'Ami de la religion : journal ecclésiastique, politique et littéraire, n° 4319, du samedi 2 janvier 1847, p. 15, en recueil dans le tome 132, Paris : Librairie d'Adrien Le Clère, 1847

        Admettre à la participation des sacrements.

        — « Société d'agriculture », dans L'Ami de la religion : journal ecclésiastique, politique et littéraire, n° 4319, du samedi 2 janvier 1847, p. 15, en recueil dans le tome 132, Paris : Librairie d'Adrien Le Clère, 1847

        Il fut admis à l'audience du Prince.

        — « Société d'agriculture », dans L'Ami de la religion : journal ecclésiastique, politique et littéraire, n° 4319, du samedi 2 janvier 1847, p. 15, en recueil dans le tome 132, Paris : Librairie d'Adrien Le Clère, 1847

        Admettre quelqu'un à se justifier. Permettre qu'il expose ce qui peut le justifier, consentir qu'il se justifie dans les formes.

        — « Société d'agriculture », dans L'Ami de la religion : journal ecclésiastique, politique et littéraire, n° 4319, du samedi 2 janvier 1847, p. 15, en recueil dans le tome 132, Paris : Librairie d'Adrien Le Clère, 1847

        Admettre quelqu'un à faire preuve, admettre à la preuve.

        — « Société d'agriculture », dans L'Ami de la religion : journal ecclésiastique, politique et littéraire, n° 4319, du samedi 2 janvier 1847, p. 15, en recueil dans le tome 132, Paris : Librairie d'Adrien Le Clère, 1847

        Admettre quelqu'un à faire valoir ses droits à une pension de retraite.

        — « Société d'agriculture », dans L'Ami de la religion : journal ecclésiastique, politique et littéraire, n° 4319, du samedi 2 janvier 1847, p. 15, en recueil dans le tome 132, Paris : Librairie d'Adrien Le Clère, 1847

        Admettre les raisons, les excuses de quelqu'un. Les recevoir pour bonnes, pour valables.

        — « Société d'agriculture », dans L'Ami de la religion : journal ecclésiastique, politique et littéraire, n° 4319, du samedi 2 janvier 1847, p. 15, en recueil dans le tome 132, Paris : Librairie d'Adrien Le Clère, 1847

        Admettre une requête.

        — « Société d'agriculture », dans L'Ami de la religion : journal ecclésiastique, politique et littéraire, n° 4319, du samedi 2 janvier 1847, p. 15, en recueil dans le tome 132, Paris : Librairie d'Adrien Le Clère, 1847

        Nous sommes si éloignés de connaître tous les agens sic] de la nature, et leurs divers modes d'action ; qu'il ne serait pas philosophique de nier les phénomènes, uniquement parce qu'ils sont inexplicables dans l'état actuel de nos connaissances. Seulement, nous devons les examiner avec une attention d'autant plus scrupuleuse, qu'il paraît plus difficile de les admettre ; et c'est ici que le calcul des probabilités devient indispensable, pour déterminer jusqu'à quel point il faut multiplier les observations ou les expériences, afin d'obtenir en faveur des agens sic] qu'elles indiquent, une probabilité supérieure aux raisons que l'on peut avoir d'ailleurs, de ne pas les admettre.

        — Pierre-Simon de Laplace, Essai philosophique sur les probabilités, Mme Ve Courcier, Paris, 1814 (2e édition)

        Notre grand botaniste Tournefort, se fondant principalement sur les observations qu'il avait faites dans la grotte d'Antiparos, et, comme l'a dit Fontenelle, transformant tout en ce qu'il aimait le mieux, avait admis la végétation des pierres.

        — Jean Louis Armand de Quatrefages de Bréau, Les Métamorphoses et la généagénèse, Revue des Deux Mondes, 2e période, tome 3, 1856 (pp. 496-519)

        Si l'on admet que, pour végéter, la plante doive retirer du sol les principes minéraux qui lui sont nécessaires, il n'y a plus d'espèces préférantes ni indifférentes, mais uniquement des espèces propres à tel ou tel sol.

        — Bulletin de la Société Botanique de France, vol.5, page 73, 1858

        En admettant donc que les engrais fertilisent le sol en suppléant à la déperdition des matières azotées contenues dans les débris végétaux qui s'épuisent, débris renfermés dans le sol, on peut poser le principe fondamental suivant : « […] ».

        — Jean-Augustin Barral, « Application de la chimie à l'agriculture, I : Culture », dans le Journal d'agriculture pratique et de jardinage, sous la direction de Alexandre Bixio, 2e série, tome 1 (juillet 1843-juin 1844), Paris : Librairie agricole de la Maison Rustique, p. 247

        Les honnêtes gens dorment à cette heure là. Oh ! Il y a bien quelques insomniaques qui reluquent entre les lattes des persiennes, mais personne ne l'admettra jamais.

        — André Jacques, Une aventure d'Alexandre Jobin, tome 3 : La Commanderie, Éditions Québec Amérique, 2009

        Admettre cette préséance, c'est léser l'esprit républicain, porter atteinte aux principes de 89, faire fi des sacrifices consentis par les révolutionnaires de 1830 à 1871, […] !

        — Jean Rogissart, Passantes d'Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958

        Émile Abdou faillit s'étrangler. Des pétasses qui l'envoyaient aux pelotes avec des airs de garde-chiourme, il ne pouvait l'admettre. — Passez-moi votre Directeur ou je fais un scandale, tonitrua Émile Abdou Cambalele.

        — Luc Couillard, Les Soleils du Baboukari, Éditions Les 3 Orangers, 2014

        Cette affaire n'admet point de retard. — Cette substance admet dans sa composition tel élément.

        — Luc Couillard, Les Soleils du Baboukari, Éditions Les 3 Orangers, 2014

        Il se fit admettre à bord d'un brick qui partait de Boston sans son fret habituel de bois, et dont le capitaine se proposait de« rentrer chez lui », à South Shields.

        — H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 418 de l'édition de 1921