Définitions

Tarir employé comme verbe

  • Mettre à sec.
    • Épuiser.
      • Figuré

    Exemples

    Tarir un puits.

    — Paul Arène, Contes et nouvelles de Provence, Presses de la Renaissance, 1936, p. 28

    Tarir un étang.

    — Paul Arène, Contes et nouvelles de Provence, Presses de la Renaissance, 1936, p. 28

    La grande sécheresse a tari toutes les fontaines.

    — Paul Arène, Contes et nouvelles de Provence, Presses de la Renaissance, 1936, p. 28

    C'est une source que l'on ne saurait tarir.

    — Paul Arène, Contes et nouvelles de Provence, Presses de la Renaissance, 1936, p. 28

    Cette fontaine s'est tarie.

    — Paul Arène, Contes et nouvelles de Provence, Presses de la Renaissance, 1936, p. 28

    Les grandes chaleurs ont fait tarir les ruisseaux.

    — Paul Arène, Contes et nouvelles de Provence, Presses de la Renaissance, 1936, p. 28

    Une source qui ne tarit jamais.

    — Paul Arène, Contes et nouvelles de Provence, Presses de la Renaissance, 1936, p. 28

    Un puits qui ne tarit pas.

    — Paul Arène, Contes et nouvelles de Provence, Presses de la Renaissance, 1936, p. 28

    C'est pourquoi la meilleure part de notre mémoire est hors de nous, dans un souffle pluvieux, dans l'odeur de renfermé d'une chambre ou dans l'odeur d'une première flambée, partout où nous retrouvons de nous-même ce que notre intelligence, n'en ayant pas l'emploi, avait dédaigné, la dernière réserve du passé, la meilleure, celle qui, quand toutes nos larmes semblent taries, sait nous faire pleurer encore.

    — Marcel Proust, À l'ombre des jeunes filles en fleurs, in À la recherche du temps perdu, t. II, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1988, page 4

    le 1er octobre 326, Constantin prescrivit de commuer en travaux forcés ad metalla les condamnations ad bestias et tarit de sa principale ressource le recrutement de la gladiature.

    — Jérôme Carcopino, La Vie quotidienne à Rome à l'apogée de l'Empire, Hachette, 1939, p.286.

    Le mauvais état des affaires a tari les ressources de ce commerçant.

    — Jérôme Carcopino, La Vie quotidienne à Rome à l'apogée de l'Empire, Hachette, 1939, p.286.

    La miséricorde de Dieu est une source inépuisable qui ne tarit point.

    — Jérôme Carcopino, La Vie quotidienne à Rome à l'apogée de l'Empire, Hachette, 1939, p.286.

    Ne pas tarir sur un sujet, En parler sans cesse, y revenir souvent.

    — Jérôme Carcopino, La Vie quotidienne à Rome à l'apogée de l'Empire, Hachette, 1939, p.286.

    Il ne tarit pas sur votre éloge.

    — Jérôme Carcopino, La Vie quotidienne à Rome à l'apogée de l'Empire, Hachette, 1939, p.286.

    Quand il parle de vous, il ne tarit pas.

    — Jérôme Carcopino, La Vie quotidienne à Rome à l'apogée de l'Empire, Hachette, 1939, p.286.

    Mais la plus forte tête du salon jaune était à coup sûr le commandant Sicardot, le beau-père d'Aristide. Taillé en Hercule, le visage rouge brique, couturé et planté de bouquets de poil gris, il comptait parmi les plus glorieuses ganaches de la grande armée. Dans les journées de février, la guerre des rues seule l'avait exaspéré ; il ne tarissait pas sur ce sujet, disant avec colère qu'il était honteux de se battre de la sorte ; et il rappelait avec orgueil le grand règne de Napoléon.

    — Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. III ; réédition 1879, p. 93