Le pire du pire, dans ce boulot, c'était le temps qu'il te laissait pour ressasser ton malheur, vu qu'il n'exigeait aucun effort intellectuel. Je ruminais pendant des heures, pestais contre ce job à la con à la portée de n'importe quel robot, trépignais d'impatience à l'idée de voir un jour triompher le communisme intégral et me torturais les méninges pour imaginer des alternatives à ce système qui condamne des millions d'êtres humains à ce genre de boulot à vie.