Définitions

Salir employé comme verbe

  • Rendre sale.
    • Présenter à l'imagination des idées déshonnêtes.
      • Figuré
    • Déshonorer quelqu'un par des propos, par des calomnies.
      • Figuré
      • Familier
    • Se dit d'un homme qui a fait quelque action nuisible à sa réputation.
      • Figuré
      • Pronominal
    • Se couvrir d'adventices, d'acrû, de plantes indésirables.
      • Figuré
      • Jardinage, Sylviculture, Agriculture

    Exemples

    Prenez garde de ne pas salir ce plancher.

    — Le Quotidien du médecin, 23/03/2015

    Je me suis sali les mains à manier des livres pleins de poussière.

    — Le Quotidien du médecin, 23/03/2015

    Cet enfant s'est sali.

    — Le Quotidien du médecin, 23/03/2015

    Les étoffes blanches se salissent vite.

    — Le Quotidien du médecin, 23/03/2015

    Ce conte, cette description salit l'imagination.

    — Le Quotidien du médecin, 23/03/2015

    Quoi que dise la directive eCommerce, il n'y a quasiment plus rien qui relève de l'exercice de la liberté d'expression sur les plateformes centralisées lucratives, sinon une grotesque parodie qui salit le nom même de la liberté et nous en fait peu à peu perdre jusqu'au sens !

    — Lionel Maurel, La directive Copyright n'est pas une défaite pour l'Internet Libre et Ouvert !, 15 septembre 2018 → lire en ligne

    S'il reste aux républicains un brin ou deux de décence, ils exprimeront ouvertement leur désaveu pour l'homme indigne qui salit sa fonction et bafoue les règles.

    — Luc Laliberté, Patience et longueur de temps, Le Journal de Québec, 6 novembre 2020

    Salir quelqu'un, salir la réputation de quelqu'un.

    — Luc Laliberté, Patience et longueur de temps, Le Journal de Québec, 6 novembre 2020

    En agissant de cette sorte, il s'est sali.

    — Luc Laliberté, Patience et longueur de temps, Le Journal de Québec, 6 novembre 2020

    Une fois les peuplements ouverts et en l'absence de semis, le parterre des coupes se « salit » (colonisation par les graminées, par les rejets de taillis…) et, peu de temps après, le terrain devient impropre à la germination des glands.

    — Thierry Sardin, Chênaies continentales, Office national des forêts, 2008, ISBN 978-2-84207-321-3 → lire en ligne