Il monte gravement les marches de l'estrade, riboulant des prunelles, fronçant le sourcil, les trois poils safran de sa barbiche tombant en garde, serré dans une redingote qui l'étrique et dont ses os crèvent le drap, avec un pantalon en amadou brûlé, dont les mollets tirebouchonnent sur des bottines de femme en coutil gris.