Certes, « Vivement dimanche » n'est pas une émission de débat politique mais c'est, assurément, un instrument de promotion politique, de politique publicitaire. Un tremplin qui peut transformer le loup en brebis, le diable en voisin de palier, avec ses problèmes quotidiens, ses rengaines préférées, ses amis, ses chiens et ses chats. A les y voir pateliner, on finirait par embrasser Jean-Luc Mélenchon et Olivier Besancenot, que Michel Drucker a invités sans barguigner puisque chacun sait qu'ils ne défendent ni thèses extrémistes ni haine sociale et s'abstiennent de toute flatterie démagogique…