jouir
Définitions
Jouir employé comme verbe
- Profiter d'une chose que l'on a, que l'on possède, en goûter le plaisir, l'agrément, etc.
- Éprouver du plaisir.
- Avoir la liberté ou le temps de conférer avec quelqu'un, de l'entretenir, d'en tirer quelque service, quelque plaisir.
- Bénéficier.
- Avoir l'usage, la possession actuelle de quelque chose et en tirer tous les profits, tous les avantages, etc.
- Éprouver un vif plaisir, un orgasme, etc.
Exemples
Ce prologue le fatiguait, mais il ne pouvait l'écourter. L'éloquence fait partie de la fonction ; et il en avait trop complaisamment composé les périodes pour se priver de la satisfaction de s'entendre les phraser et de jouir de ces cadences étudiées.
Jouir de l'embarras de quelqu'un, de son affliction, de sa détresse, etc.
Nous jouirons de lui pendant son séjour à la campagne. - Il est si occupé que l'on ne saurait jouir de lui.
Je ne puis pas comprendre, autrement que par un souffle de Dieu, l'inconcevable popularité dont je jouis ici.
La Belote […] inspira même chansonniers et revuistes, et l'extraordinaire faveur dont elle jouit ne paraît guère prête de s'éteindre.
Léon ayant regagné l'Alsace pour quelque temps, ils jouissaient tous deux d'une parfaite tranquillité. Ils lantiponnaient sur tout et sur rien.
Tout Français jouira des droits civils. […] Tout étranger jouira en France des mêmes droits civils que ceux qui sont ou seront accordés aux Français par les traités de la nation à laquelle cet étranger appartiendra. […] L'étranger qui aura été admis par le Gouvernement à établir son domicile en France, y jouira de tous les droits civils, tant qu'il continuera d'y résider.
Cet homme avait un rang élevé, et jouissait d'une grande considération parmi ses frères.
Quant au duc d'Orléans, il jouissait de peu de popularité et de peu d'influence.
…bien que la production allemande se soit fort améliorée depuis quelques années, elle ne jouit point encore d'une très haute considération.
En Belgique, les chèvres étaient assez nombreuses et jouissaient d'une certaine faveur auprès des campagnards, surtout dans les pays ardennais.
La foule entend désormais jouir des raffinements réservés naguère à de peu nombreux privilégiés.
Ces messieurs étaient attablés autour de vichy-fraise et de vittel-cassis, innocents breuvages qui […] jouissent d'une rassurante vertu, laissant le cerveau lucide quand on se voit obligé de boire souvent et qu'on ne veut pas courir le risque de s'enivrer.
Quand je baise, la peur que j'ai d'être enceinte me coupe toute envie de jouir. Je n'aime pas baiser.
Et j'flippe à n'en plus pouvoir trembler, j'ai joui à n'en plus pouvoir bander […].
Ne demandez jamais à une dame la permission d'aller jouir avec sa fille. Dites « jouer », qui est plus décent.