Les charrettes et les chars étaient là dès potron-minet, voire dès la veille, car le marché était clappé dès prime ; il durait jusqu'à midi.
Arthur ? C'est moi... Justine. Je craque, envie de te voir, plus possible ces ouikendes. Six mois que ça dure, me sens comme une back-street vieillissant dans le formol.
Toutes les choses de ce monde durent peu. — L'hiver dure encore.
Cela ne durera pas.
Cette fantaisie vous dure-t-elle encore ?
Le temps lui dure, se dit d'une personne à qui l'impatience, l'ennui, ou quelque autre cause fait paraître le temps long.
(Figuré) Il faut faire vie qui dure, faire feu qui dure, il faut ménager son bien, ne pas faire trop de dépense.
(Familier) Ne pouvoir durer en place, être si inquiet, si tourmenté qu'on ne peut demeurer dans le même lieu, dans la même situation.
Ne pouvoir durer à la peine, à la fatigue, à la douleur, ne pouvoir y résister.
Ne pouvoir durer avec quelqu'un, Ne pouvoir vivre avec lui, ne pouvoir le supporter.
On ne peut durer avec cet homme-là, tant il est fâcheux et difficile.
Elle disait : « Les médecins veulent me garder encore un mois. » — « Le temps me dure, » disait Maurice. — « Que veux-tu, il faut que je me guérisse. » Il répondait : « Oh ! je sais, tu veux toujours faire à ta tête. »
Mais, quand Odette était partie, Swann souriait en pensant qu'elle lui avait dit combien le temps lui durerait jusqu'à ce qu'il lui permît de revenir.
Les copains étaient dans une impatience à la fois si aiguë et si attentive que le temps ne leur durait pas.
- Nous la voilà pour trois semaines, oui, et ce n'est pas assez, vois-tu. Trois semaines vont vite quand on a sa fille, et le temps nous dure après.
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