dessécher

Définitions

Dessécher employé comme verbe

  • Rendre sec.
    • Mettre à sec.
      • Exténuer, amaigrir, consumer.
        • Par extension
      • Rendre sec, peu fourni.
        • Figuré
      • Devenir sec.
        • Pronominal
      • Désirer quelque chose avec impatience, au point d'en maigrir.
        • Pronominal

      Exemples

      Le vent, la chaleur a desséché les feuilles de cet arbre.

      — Octave Mirbeau, « La Mort du chien » dans Lettres de ma chaumière, 1886

      Dessécher des plantes pour les conserver dans un herbier.

      — Octave Mirbeau, « La Mort du chien » dans Lettres de ma chaumière, 1886

      Sa peau se dessèche.

      — Octave Mirbeau, « La Mort du chien » dans Lettres de ma chaumière, 1886

      Un arbre qui se dessèche et meurt.

      — Octave Mirbeau, « La Mort du chien » dans Lettres de ma chaumière, 1886

      Dessécher les fossés d'une ville.

      — Octave Mirbeau, « La Mort du chien » dans Lettres de ma chaumière, 1886

      Dessécher un étang.

      — Octave Mirbeau, « La Mort du chien » dans Lettres de ma chaumière, 1886

      Ces marais se dessèchent en partie durant l'été.

      — Octave Mirbeau, « La Mort du chien » dans Lettres de ma chaumière, 1886

      Un corps que les veilles et les travaux ont desséché.

      — Octave Mirbeau, « La Mort du chien » dans Lettres de ma chaumière, 1886

      Son corps se dessèche.

      — Octave Mirbeau, « La Mort du chien » dans Lettres de ma chaumière, 1886

      Dessécher l'esprit, l'imagination, ôter à l'esprit, à l'imagination leur agrément.

      — Octave Mirbeau, « La Mort du chien » dans Lettres de ma chaumière, 1886

      Dessécher le cœur, le rendre sec, froid, insensible.

      — Octave Mirbeau, « La Mort du chien » dans Lettres de ma chaumière, 1886

      Cette triste expérience lui a desséché le cœur.

      — Octave Mirbeau, « La Mort du chien » dans Lettres de ma chaumière, 1886

      Ce lac est peu considérable , et se dessèche au mois d'août tellement qu'il n'a pas, en long et en large, plus de 80 sagènes (160 mètres).

      — De T., « Documents minéralogiques et statistiques sur la Géorgie », dans Bulletin des sciences naturelles et de géologie, sous la direction du Baron de Férussac, tome 15, Paris, au bureau central du bulletin & chez Levrault, Paris, Strasbourg & Londres : chez MM. Treutel et Wurtz, 1828, page 85

      Il paraît que ce désert était autrefois occupé par un vaste bassin central. Il s'est desséché comme se desséchera la Caspienne, et cette évaporation s'explique par l'énergique concentration des rayons solaires […].

      — Jules Verne, Claudius Bombarnac, chapitre VI, J. Hetzel et Cie, Paris, 1892

      Dans les terres noires (tirs), les résultats sont moins aléatoires. […]. En été, elles se dessèchent et se crevassent, et les premières pluies de l'automne font couler dans les fentes les couches superficielles délayées, exposant ainsi des terrains toujours nouveaux à la surface.

      — Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 220