La vérité, c'est que les téléspectateurs du talk-show ne le savourent que lorsque les gens s'engueulent, et ce qui importe c'est moins ce qu'ils disent (on sait en général que c'est insignifiant) que la façon dont ils le disent, en prenant un air furibard pour hurler « laissez-moi finir, je ne vous ai pas interrompu » (et cette réaction fait bien sûr partie du jeu de l'interruption) ou s'insultent avec des épithètes désuets […].