Définitions

Contenter employé comme verbe

  • Rendre quelqu'un content en lui procurant ce qu'il souhaite avoir.
    • Rendre quelqu'un content en lui procurant ce qu'il attend de nous.
      • Apaiser quelqu'un en lui donnant, en lui accordant quelque chose.
        • Satisfaire, en parlant des sens et des passions.
          • Être satisfait d'une chose, s'en accommoder, s'y tenir.
            • Pronominal
          • Ne pas vouloir ou ne pas pouvoir faire plus que ce qu'on a fait ; en demeurer là.
            • Pronominal
            • En particulier
          • Définition manquante ou à compléter. ([//fr.wiktionary.org/w/index.php?title=API&action=edit Ajouter])
            • Pronominal
            • En particulier

          Exemples

          Il faut peu de chose pour le contenter.

          — Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 104

          Il y a longtemps que je désire acheter cela, il faut enfin que je me contente.

          — Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 104

          Ce jeune homme contente ses parents, contente bien ses maîtres.

          — Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 104

          On ne saurait contenter tout le monde.

          — Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 104

          Cet homme ira se plaindre partout, si on ne le contente.

          — Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 104

          Rien ne saurait contenter son avarice, ses passions ses appétits, ses désirs.

          — Eugène Fromentin, Dominique, L. Hachette et Cie, 1863, réédition Gründ, page 104

          Du reste, les fils de Chlother Ier, à l'exception de Sighebert qui était le plus jeune, avaient tous à un très haut degré le vice de l'incontinence, ne se contentant presque jamais d'une seule femme, […].

          — Augustin Thierry, Récits des temps mérovingiens, 1er récit : Les quatre fils de Chlother Ier — Leur caractère — Leurs mariages — Histoire de Galeswinthe (561-568), 1833-1837

          Les maîtres d'école prétendent que ce qu'on écrit se fourre plus avant dans la cervelle que ce qu'on apprend par cœur, et que c'est pour ça qu'ils font faire des devoirs aux enfants, au lieu de se contenter de leur faire réciter des leçons.

          — Émile Thirion, La Politique au village, p. 137, Fischbacher, 1896

          Notre chien de chasse suit mes promenades quand je prends un fusil et m'abandonne quand je me contente d'un revolver.

          — Jean Giraudoux, Retour d'Alsace - Août 1914, 1916

          Pour sonder son frère, Aristide, qui n'osait paraître inquiet ouvertement, se contenta de lui demander :

          — Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre II

          Pour l'heure ils se contentaient de vider consciencieusement les chopines que Rouges et Blancs leur offraient à tire-larigo.

          — Louis Pergaud, Deux Électeurs sérieux, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921

          Je me contentais depuis la veille de monter quelques instants dans la mâture ; à ce moment, je pris définitivement mon poste sur les barres du petit perroquet.

          — Jean-Baptiste Charcot, Dans la mer du Groenland, 1928

          J'entends bien, encore une fois, qu'on me dénonce les grands magnats du vin, les féodaux du vignoble, ceux qui, séjournant à Paris ou dans les villes d'eaux se contentent de percevoir ici des revenus annuels se chiffrant par millions.

          — Ludovic Naudeau, La France se regarde : le Problème de la natalité, Librairie Hachette, Paris, 1931

          Que disions-nous, déjà ? La mairie de Paris, c'est ça. Et bien, la mairie de Paris se contenta de m'indiquer les coordonnées d'une société de dépigeonnage et me raccrocha au nez sans autre forme de procès. Cavalière, cette attitude, vous en conviendrez.

          — Pierre Latil, Le vieux schnock: nouvelle noire, Ska Éditions (Noire sœur), 2015, chap. 4

          À cette époque, les Rougon traversaient une curieuse crise de vanité et d'appétits inassouvis. Leurs quelques bons sentiments s'aigrissaient. Ils se posaient en victimes du guignon, sans résignation aucune, plus âpres et plus décidés à ne pas mourir avant de s'être contentés.

          — Émile Zola, La Fortune des Rougon, G. Charpentier, Paris, 1871, ch. II ; réédition 1879, p. 83