Définitions

Amollir employé comme verbe

  • Rendre mou et maniable.
    • Affaiblir, efféminer.
      • Figuré
    • Devenir mou.
      • Pronominal
    • Devenir moins net.
      • Pronominal
    • S'affaiblir, devenir efféminé.
      • Pronominal
      • Figuré

    Exemples

    L'hiver était rude. Sur les routes que le court dégel de midi amollissait vaguement, la boue se ridait, se hérissait en lilliputiennes murailles et les sillons durcis qui bordaient les ornières ne s'affaissaient point.

    — Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921

    La chaleur amollit la cire. — Mettre du cuir dans l'eau pour l'amollir.

    — Louis Pergaud, Le retour, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921

    J'attendais un miracle, un fabuleuse révélation au moment où l'Eucharistie fondrait dans ma bouche. J'appréhendais aussi de l'avaler, la sachant trop large pour mon gosier, et ignorant qu'elle fût susceptible de s'amollir, tel un cachet.

    — Michel Leiris, L'âge d'homme, 1939, collection Folio, page 83.

    La volupté amollit le courage.

    — Michel Leiris, L'âge d'homme, 1939, collection Folio, page 83.

    La retraite fortifie la vertu, la vie dissipée l'amollit.

    — Michel Leiris, L'âge d'homme, 1939, collection Folio, page 83.

    La terre commence à s'amollir.

    — Michel Leiris, L'âge d'homme, 1939, collection Folio, page 83.

    Il ne pleut pas vraiment encore, mais une espèce de bruine doit flotter dans l'air, car les contours s'amollissent.

    — Philippe Delerm, La sieste assassinée, Gallimard, coll. Folio, 2001, p. 9.

    Son courage s'amollit.

    — Philippe Delerm, La sieste assassinée, Gallimard, coll. Folio, 2001, p. 9.

    Il s'est amolli dans les voluptés.

    — Philippe Delerm, La sieste assassinée, Gallimard, coll. Folio, 2001, p. 9.