affriander

Définitions

Affriander employé comme verbe

  • Rendre friand.
    • Attirer par quelque chose d'agréable au goût.
      • Attirer par quelque chose d'utile, d'agréable, d'intéressant, de profitable.
        • Figuré
        • Familier
      • S'accoutumer aux friandises.
        • Pronominal

      Exemples

      Vous l'avez affriandé par la bonne chère que vous lui avez faite.

      — Sophia Sagnot, C'est forcément le chiffre trois !!!, Éditions Librinova, 2016, chap. 10

      Enfin, les jeunes seigneurs, amis des plaisirs sans contrainte et des amours faciles, faisaient partie de se réunir chez le baigneur, pour s'y livrer au vin, au jeu et à ces belles filles de théâtre qui surent, dans tous les âges, affriander et les gourmets et les gourmands de la volupté de haut goût.

      — Émile Gaboriau, Les Amours d'une Empoisonneuse, Paris : E. Dentu, 1881, page 4

      Cueillie avant sa complète maturité, la baie s'y conservera sans moisir, […], affinant la saveur de sa pulpe qui affriande merles et grives mieux que cenelles d'épine blanche, […].— (Jean Rogissart, Passantes d'Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)

      — Émile Gaboriau, Les Amours d'une Empoisonneuse, Paris : E. Dentu, 1881, page 4

      Le gain l'avait affriandé.

      — Émile Gaboriau, Les Amours d'une Empoisonneuse, Paris : E. Dentu, 1881, page 4

      L'idée nous vint d'aller au spectacle : nous avions été affriandés, en passant, par une pompeuse affiche annonçant une représentation extraordinaire d'Hercules français.

      — Théophile Gautier, Voyage en Espagne, Charpentier, 1859

      Toujours soucieux de nouvelles conquêtes, il [Lewis Carroll] se déplaçait rarement sans une mallette de jouets et de poupées destinés à affriander la petite fille de ses rêves au cas où il l'aurait rencontrée dans l'omnibus ou dans un jardin public.

      — Michel Tournier, Lewis Carroll au pays d'Alice, dans Les vertes lectures, collection Folio, 2007, page 108

      Mais Alençon n'est pas une ville qui affriande l'étranger, elle n'est sur le chemin d'aucune capitale, elle n'a pas de hasards.

      — Honoré de Balzac, La Vieille Fille, 1837 ; p. 47 de l'éd. Houssiaux de 1874