Définitions

Abreuver employé comme verbe

  • Faire boire (un animal, particulièrement un cheval).
    • Boire, en parlant d'un animal.
      • Pronominal
    • Boire en grande quantité.
      • Pronominal
      • Familier
    • Consommer ou être entouré en grande quantité.
      • Pronominal
      • Figuré
    • Arroser (une plante, une terre).
      • Par extension
    • Adresser, particulièrement des paroles, en grande quantité.
      • Figuré
    • Être saturé de quelque chose.
      • Figuré
      • Voix passive
    • Mettre sur un fond poreux une couche d'huile, d'encollage, de couleur ou de vernis, pour en boucher les pores et en rendre la surface unie.
      • Technique
    • Remplir (un tonneau) d'eau pour le faire gonfler afin de le rendre étanche.
      • Technique

    Exemples

    Abreuvez ces chevaux.

    — Bertrand Beyern, Carnet de dalles, Éditions du Cherche-Midi, 2012

    Cet éleveur est un ami de l'environnement : il se vante de produire lui-même une partie de la nourriture de ses animaux, de forer lui-même le sol pour les abreuver, d'être autosuffisant en paille, de mettre un filtre pour le fuel et de fabriquer plein d'électricité grâce à des panneaux photovoltaïques.

    — Professeur Canardeau, Après les 1 000 vaches, les 4000 veaux !, Le Canard Enchaîné, 20 septembre 2017, page 5

    C'est dans cette mare que les bestiaux du village s'abreuvent.

    — Professeur Canardeau, Après les 1 000 vaches, les 4000 veaux !, Le Canard Enchaîné, 20 septembre 2017, page 5

    Il s'abreuve d'excellent vin.

    — Professeur Canardeau, Après les 1 000 vaches, les 4000 veaux !, Le Canard Enchaîné, 20 septembre 2017, page 5

    Des hoquets de dégoût convulsèrent de nouveau leurs faces hâlées, zébrées de rides : depuis un mois, ils avaient bu de l'eau dans laquelle mijotait ce noyé ; depuis un mois tout le pays s'abreuvait de cette pourriture.

    — Louis Pergaud, Un petit logement, dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921

    Atteint d'un mal nommé porphyrie, le pauvre garçon est contraint de s'abreuver de sang humain pour conjurer sa langueur chronique.

    — François Rivière, Dracula, cent ans et toutes ses dents, dans Libération (journal), 31 décembre 1987

    S'abreuver de larmes, de haine, de fiel.

    — François Rivière, Dracula, cent ans et toutes ses dents, dans Libération (journal), 31 décembre 1987

    La pluie a bien abreuvé les terres, Elle les a bien pénétrées, bien humectées.

    — François Rivière, Dracula, cent ans et toutes ses dents, dans Libération (journal), 31 décembre 1987

    Ces prairies, ces plantes ont besoin d'être abreuvées, Il faut qu'on les arrose.

    — François Rivière, Dracula, cent ans et toutes ses dents, dans Libération (journal), 31 décembre 1987

    Dans une réunion électorale à Bazeilles, les assistants ont abreuvé de quolibets un contradicteur qui affirmait: "Si l'ouvrier est malheureux, c'est par rapport aux riches"".

    — Henri Manceau, Des luttes ardennaises, 1969

    Il s'était mis en tête de leur ouvrir les yeux par le biais de textes orientés dont il les abreuvait. Une véritable frénésie de photocopiages artisanaux (la ronéo à alcool). Plus il en faisait, plus il était mal reçu, chahuté, puis malmené.

    — Jean-Pierre Koffel, L'inspecteur Kamal fait chou blanc, Éditions Fennec, 1999, page 39

    Il est abreuvé de ces réunions. En fin de journée, elle était abreuvée de ce porte-à-porte.

    — Jean-Pierre Koffel, L'inspecteur Kamal fait chou blanc, Éditions Fennec, 1999, page 39