Définitions

Abréger employé comme verbe

  • Rendre plus court.
    • Écourter le discours, aller à l'essentiel.
      • Absolument
    • Faire paraitre moins long.
      • Figuré
      • Désuet
    • Écrire (un mot) en partie, le plus souvent sous une forme convenue.
      • Linguistique
    • S'écrire d'une façon plus courte et convenue, en parlant d'un mot.
      • Linguistique
      • Pronominal
      • Passif

    Exemples

    […] ; je descendis à la lueur des flambeaux dans cette habitation de gnomes, enfoncée sous terre d'environ quatre vingt pieds ; mais l'humidité, la fraicheur et la fumée des torches abrégèrent ma promenade.

    — E.-F. Lantier, Voyages d'Antéor en Grèce et en Asie, Paris : chez Belin & chez Bernard, 2e édition revue, an VI, tome 1er, p.V (avant-propos)

    Cette procédure a pour but d'abréger les délais et de diminuer les frais dans les causes entre locateurs et locataires. Elle n'exclue pas la procédure ordinaire; […].

    — Léon Lorrain, Précis de la procédure sommaire spéciale dans les causes entre locateurs et locataires suivi de formules d'actions, Montréal : chez A. Periard, 1884, p. 2

    Cette gentillesse qui abrégeait les formes et supprimait les fadaises ridicules que tout garçon se croit tenu de débiter à la belle fille dont il essaie de faire sa maîtresse, m'avait séduit.

    — Francis Carco, Messieurs les vrais de vrai, Les Éditions de France, Paris, 1927

    Fernand Reynaud, parlons-en : […]. Une bétaillère qui avançait trop lentement abrégea son voyage terrestre en projetant sa Rolls contre le mur du cimetière auvergnat du Cheix-sur-Morge.

    — Bertrand Beyern, Carnet de dalles, Éditions du Cherche-Midi, 2012

    Vous êtes trop long, abrégez.

    — Bertrand Beyern, Carnet de dalles, Éditions du Cherche-Midi, 2012

    La conversation abrège le chemin.

    — Bertrand Beyern, Carnet de dalles, Éditions du Cherche-Midi, 2012

    Rien n'abrège le temps comme le travail.

    — Bertrand Beyern, Carnet de dalles, Éditions du Cherche-Midi, 2012

    On abrège communément « c'est-à-dire » en « c.-à-d. ».

    — Bertrand Beyern, Carnet de dalles, Éditions du Cherche-Midi, 2012

    « Monsieur » et « Messieurs » s'abrègent respectivement en « M. » et « MM. ».

    — Bertrand Beyern, Carnet de dalles, Éditions du Cherche-Midi, 2012