La « mission » de M. Guefter, en cette période bouleversante où le pays tout entier semble avoir pris la plume, s'être mis à parler, paraît en quelque sorte de « déconjoncturer », « dépolitiser » voire « démoraliser » l'histoire — mais pour mieux la réactiver, lui restituer son rôle nourricier, pour mieux la réinsérer dans un tissu socio-politique, un tissu mémoriel où la conscience de l'histoire ne se confondrait pas avec une « moralisation » stérile de cette dernière.