Dans d'autres jeux on pougnait. Ce procédé était particulier aux garçons. Pougnî était une façon de désigner par le sort celui qui commence à jouer ou qui est chargé de courir et chercher après les autres. On prend un bâton de la longueur d'une canne. Chacun des deux individus empoigne à son tour le bâton en commençant par le bas et superposant les poignées (d'où le mot pougnî « poigner»). Si, après que le dernier a tenu le bâton d'une seule main, dans le poing, il en reste le plus petit bout permettant de le saisir entre deux doigts, celui-ci devra le faire tourner trois fois autour de sa tête sans le lâcher. Et ainsi il sera le gagnant.