plaisanter
Définitions
Plaisanter employé comme verbe
- Badiner, dire ou faire quelque chose pour amuser, pour faire rire les autres.
- Accepter les concessions, le compromis.
- Manquer de sérieux ou de rigueur.
- Parler (de quelque chose) de manière humoristique, ironique, plaisante sans volonté de blesser.
- Se moquer (de quelque chose), railler (quelque chose), de manière plus ou moins blessante.
- Prendre à la légère, négliger (quelque chose).
- Manquer de respect (vis-à-vis de quelque chose)
- Se moquer, railler
Exemples
Parlez-vous sérieusement ou plaisantez-vous ? - Ce que j'en dis n'est que pour plaisanter.
Il ne plaisante pas là-dessus, il ne fait aucune concession sur cette affaire.
C'est un homme qui ne plaisante pas, c'est un homme exact, rigoureux, sévère.
C'est un homme avec qui il ne faut pas plaisanter, c'est un homme qui ne tolère pas le manque de sérieux, de rigueur.
Lui-même, à son dernier congé, en plaisantait devant moi, d'être un gradé de la marine qui, comme le petit navire de la chanson, n'avait ja-ja-jamais navigué.
Accompagnez vos traits d'humour ou d'ironie d'une binette (smiley) : ":—)", qui indiquera au lecteur que vous plaisantez ou que vous désirez qu'on ne prenne pas mal votre boutade, votre allusion, etc.
Vous plaisantez trop sur sa manière de parler, ne vous étonnez pas qu'ils vous évite.
Il ne plaisante pas là-dessus, il prend cette chose, ce discours au sérieux.
On ne plaisante pas avec la religion. - Comment peux-tu plaisanter avec son honneur ?
Quoique petit, […,] ce Breton, ancien lieutenant de la Garde, offre la résolution, le sang-froid si bien gravés sur son visage, que personne, en vingt ans, à l'armée, ne l'avait plaisanté.
Il me plaisanta pour ce que je n'avais pas su poser mon dernier mot, comme il disait, émettant en axiome qu'il ne faut jamais laisser une femme se ressaisir.
Et chacun de me plaisanter ; ma jeunesse à son lever, mon parfum de fille fraîche, ma chair toute neuve en son premier éclat éveillaient chez les hommes de sournoises concupiscences, aiguisaient leur regard.
Il avait eu, le premier, l'idée de me confier à son ami l'abbé, mais il dévisageait avec inquiétude le petit catholique qu'on lui ramenait le jeudi soir, il cherchait dans mes yeux le progrès du papisme et ne se privait pas de me plaisanter.
La semaine suivante, avec ma mère, nous avions rendez-vous, en vue du grand jour, chez la couturière. Épingles aux lèvres celle-ci me plaisantait, me rappelait que cela portait malheur si l'heureux élu voyait la robe de la mariée avant la cérémonie.