pendre
Définitions
Pendre employé comme verbe
- Attacher une chose, une personne ou un animal en haut par une de ses parties, de manière qu'elle ne touche pas en bas.
- Attacher à la potence, pour le mettre à mort, en parlant de quelqu'un.
- Être suspendu.
- Tomber, descendre trop bas.
- Se donner la mort, s'étrangler en se suspendant par le cou ; se suicider par pendaison.
Exemples
Une cage à serins était pendue au plafond ; les oiseaux avaient été emportés, mais la mangeoire était pleine de chenevis.
Pendre de la viande au croc. — Pendre un lièvre par les pattes de derrière.
(Pronominal) — Se pendre par les mains à un arbre.
Il approuve hautement le comité de vigilance de la Nouvelle-Orléans qui en 1890 pendit, « à la grande satisfaction de tous les honnêtes gens », des maffiosi acquittés par le jury.
Les preuves de ces affirmations sont en somme beaucoup plus probantes que celles qui font pendre la plupart des criminels.
La comtesse fit incarcérer le meurtrier et, après jugement, celui-ci fut pendu.
On s'injuriait à table. On injuriait même le supérieur, homme emporté mais faible. On lui rappelait à l'occasion que son père avait été pendu.
Parmi les montres qui pendaient à la devanture de M. Goulden, il s'en trouvait une toute petite, quelque chose de tout à fait joli.
À la bride et au mors arabe on ajoute, aux grandes occasions, une large bande frontale ornée de franges et un gros gland pendant au cou du cheval.
[…], il était vêtu dans le genre boy-scout ; un couteau pourvu de nombreuses lames et probablement de peu d'utilité, une boussole, un sifflet, etc… pendaient à sa ceinture ; […].
De l'autre côté de la chaussée, le poste de police dont le drapeau pendait obliquement, comme une loque, mal éclairé par la lanterne, avait un air peu engageant.
En fermant les yeux, Jeanne revoit cette boutique minuscule où s'entassent les jarres d'huile et les sacs de farine, où pendent, au plafond, des balais et des brosses, des salamis et des cordes à sauter.
Votre robe pend d'un côté.
Renouez ce cordon qui pend.
Les joues lui pendent, Ses joues sont flasques et tombantes.
Une autre fatalité pesait sur les Rabalan : ils se suicidaient. Depuis cent ans, on ne connaissait pas un seul Rabalan qui fût mort, comme tout le monde, dans son lit, de mort naturelle. Ceux-ci se pendaient, ceux-là se noyaient ; […].