Par conséquent, il faut concevoir que l'eau, le gaz carbonique résultent de la combinaison d'une plus ou moins grande quantité d'oxigène de l'acide nitrique, avec une certaine quantité d'hydrogène et de carbone de la substance animale ; que le gaz azote, l'oxide d'azote et l'acide nitreux proviennent de la décomposition de l'acide nitrique ; que les acides acétique, malique et oxalique ne sont que la substance animale elle-même désazotée et convenablement déshydrogénée et décarbonée ; que l'ammoniaque, s'il s'en forme, n'est due qu'aux principes de cette substance ; que l'acide prussique ou hydro-cyanique, dont la quantité est très-petite, a la même origine que celui qu'on recueille dans le traitement des substances végétales ; qu'il se forme une matière particulière qui s'unit intimement à l'acide nitrique, ou plutôt à l'acide hypo-nitreux, et donne naissance à un composé qui s'enflamme facilement et avec une sorte d'explosion.