couronner
Définitions
Couronner employé comme verbe
- Ceindre d'une couronne.
- Ceindre solennellement d'une couronne la tête d'un souverain, lors de son sacre.
- Transmettre ou conférer le titre de roi, de souverain.
- Récompenser en décernant une couronne ou un prix.
- Placer des couronnes sur certaines choses.
- Orner ou entourer la tête en manière de couronne.
- Occuper la partie supérieure d'une chose, en surmonter d'autres.
- Apporter la dernière perfection ; mettre le dernier ornement à quelque chose.
- Environner, ceindre.
- Faire se blesser, un cheval, au genou.
- Se blesser aux genoux en tombant, en parlant d'un cheval.
Exemples
Une place d'honneur m'avait été réservée et une charmante Mangarevienne m'avait couronné de fleurs.
Couronner de fleurs, de laurier, de myrte. - Couronner d'une couronne d'or, d'une couronne d'argent.
Quelques jours après, la gazette annonça que l'Empereur était à Paris, et qu'on allait couronner le roi de Rome et l'impératrice Marie-Louise.
Ce monarque, avant de mourir, fit couronner son fils.
Marius André […] devait être couronné cette même année lauréat des Jeux Floraux septennaires du Félibrige et publier deux ans après son œuvre principale, […].
(Par extension) Couronner un ouvrage. - Les livres que l'Académie a couronnés.
(Figuré) Couronner la vertu. - N'est-ce pas couronner le crime que d'élever un tel homme à cette dignité?
Les anciens couronnaient la poupe de leurs vaisseaux en signe d'allégresse.
De simples fleurs couronnaient cette tête charmante. - Un front couronné de cheveux blancs.
Ailles est placé au pied de la montagne où se livra, le 7 mars 1814, la bataille de Craonne, entre les Français et les troupes alliées. Les Français enlevèrent ce village de vive force, et gravissant la montagne sous un feu terrible, parvinrent à couronner le plateau et à en chasser l'ennemi.
Un entablement couronne l'édifice.
(Figuré) (Poétique) Déjà les forêts se couronnent de feuillage. - Les arbres de nos vergers se couronnaient de fleurs.
(Militaire) Des batteries redoutables couronnaient la hauteur, toutes les hauteurs. - Couronner une position, une hauteur, les glacis.
Pour couronner le tout, mon avocat se laisse aller sur son banc, tombe en faiblesse, et ne revient de son évanouissement qu'après avoir bu un verre de vinaigre des quatre-voleurs.
L'homme a inventé les dieux et il a créé l'amour avec son cortège de sensibleries ridicules ou criminelles. L'amour a donné naissance au poète, puis au psychologue et, pour couronner l'humaine sottise, à cet enfonceur de portes ouvertes qui s'est baptisé psychanalyste — le paladin du refoulement et l'écuyer servant la Haute Dame Libido.
Il a couronné sa vie par une mort généreuse. - Le succès a couronné son entreprise.
Plusieurs coteaux couronnent cette ville.
Il a couronné son cheval. - Un cheval couronné.
Voilà mon poney qui s'est couronné et que j'ai été obligé de remplacer, pour revenir, par un cheval de louage.