Définitions

Côtoyer employé comme verbe

  • Aller tout le long de.
    • Longer une côte, une rive, un bord.
      • Absolument
      • Intransitif
      • Marine
    • Fréquenter quelqu'un ou quelque chose.
      • Figuré

    Exemples

    Un jour, sur ses longs pieds, allait, je ne sais où, Le Héron au long bec emmanché d'un long cou.Il côtoyait une rivière.L'onde était transparente ainsi qu'aux plus beaux jours ; […].

    — Jean de la Fontaine; Le Héron

    Nous commençâmes à côtoyer la pente rapide du col, ayant à notre droite un précipice de cinq ou six cents pieds de profondeur, […].

    — Alexandre Dumas, Impressions de voyage, La Revue des Deux Mondes T.1, 1833

    On côtoie ensuite la rive droite du Loing par un chemin ombragé fort agréable, qui traverse la Croisière, Dordives, où l'on entre dans le département du Loiret, Ferrières, Puits-la-Lande et Montargis, ville agréablement située sur la rivière et le canal du Loing.

    — Eusèbe Girault de Saint-Fargeau, Panorama pittoresque de la France, vol., Paris, Firmin-Didot, 1839, p.2

    Pendant deux jours, on continua de côtoyer sans difficulté le cours de la Coppermine.

    — Jules Verne, Le Pays des fourrures, J. Hetzel et Cie, Paris, 1873

    À la vue des immenses horizons, […], des superbes montagnes qu'il lui fallait côtoyer souvent, et dont la cime chenue semblait toucher le ciel, ses idées s'étaient agrandies, […].

    — Gustave Aimard, Les Trappeurs de l'Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858

    Nous reçûmes l'ordre de côtoyer en le remontant le ruisseau de la Tourbe, qui arrose la plus triste vallée du monde, entre des collines basses, sans arbres et sans buissons.

    — Goethe, Campagne de France, 1822 ; traduction française de Jacques Porchat, Paris : Hachette, 1889, page 52

    Ils n'osèrent prendre le large et ne firent que côtoyer.

    — Goethe, Campagne de France, 1822 ; traduction française de Jacques Porchat, Paris : Hachette, 1889, page 52

    Parfois on côtoie le danger sans le percevoir, parce qu'on n'y réfléchit pas, ou que l'on ne croit pas à sa menace.

    — Dieudonné Costes & Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930

    Il côtoie des gens aisés.

    — Dieudonné Costes & Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930