Ma sœur habitait le romantisme. Elle s'était cocotté une chambre de blonde sachant choisir ses fards : moisson de fleurs de pêcher sur les murs, des meubles à la George Sand en pitchpin blond, un couvre-lit crocheté par grand-mère. Son décor était à sangloter d'amour à quinze ans.— (Jacques Charon, Moi, un comédien, 1975, éd. J'ai Lu, p. 33)