Définitions

Capituler employé comme verbe

  • Faire une capitulation.
    • Se rendre aux conditions imposées par l'ennemi.
      • Par extension

    Exemples

    Ville qui capitule est à demi rendue, quand on écoute des propositions, on est près de les accepter.

    — Jacques Barbancey, Mort au con!: Polar humoroïde, Mon Petit Éditeur, 2015

    Les défenseurs, après avoir perdu les faubourgs, manquant d'eau, furent obligés de capituler. Le siège entrepris par l'armée des croisés ne dura que du 1er au 15 août, jour de la reddition de la place.

    — Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888

    Il est possible que, dans bien des cas, cet audacieux déploiement d'étendards, par une ville qui avait déjà capitulé, ne fût que le résultat du sans-gêne national.

    — H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 233 de l'édition de 1921

    On ne put les forcer dans le poste où ils s'étaient retranchés et ils obtinrent de capituler honorablement.

    — H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 233 de l'édition de 1921

    Capituler avec sa conscience, prendre une résolution peu délicate, en s'efforçant de se persuader qu'on est dans un cas d'exception ou que des circonstances impérieuses ne permettent pas d'agir autrement.

    — H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 233 de l'édition de 1921

    (Figuré) Il commence à se défier de son droit, il demande à capituler.

    — H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d'Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 233 de l'édition de 1921