Définitions

Assommer employé comme verbe

  • Tuer ou étourdir au moyen d'une arme pesante ou par un coup violemment assené.
    • Battre avec excès.
      • Incommoder et importuner ou accabler beaucoup.
        • Familier
        • Figuré
      • Endormir.
        • Figuré

      Exemples

      J'ai ramené au bien et au repentir des misérables qui, un soir, au détour d'un chemin, avaient voulu m'assommer à coups de hache.

      — Octave Mirbeau, Contes cruels : La Chanson de Carmen (1882)

      Assommer un bœuf avec un maillet.

      — Octave Mirbeau, Contes cruels : La Chanson de Carmen (1882)

      Assommer à coups de bâton.

      — Octave Mirbeau, Contes cruels : La Chanson de Carmen (1882)

      Il fut assommé à coups de pierres.

      — Octave Mirbeau, Contes cruels : La Chanson de Carmen (1882)

      Des brigands l'ont assommé dans un bois.

      — Octave Mirbeau, Contes cruels : La Chanson de Carmen (1882)

      Ses ennemis lui ont dressé une embuscade et l'ont assommé.

      — Octave Mirbeau, Contes cruels : La Chanson de Carmen (1882)

      Il l'a assommé d'un coup de poing.

      — Octave Mirbeau, Contes cruels : La Chanson de Carmen (1882)

      On ne peut rester à son service, il assomme de coups ses domestiques.

      — Octave Mirbeau, Contes cruels : La Chanson de Carmen (1882)

      Cet homme est un brutal qui assomme ses enfants.

      — Octave Mirbeau, Contes cruels : La Chanson de Carmen (1882)

      Se souvenant de la fatigue qui l'avait assommée, pour ne point y succomber, elle s'injectait de la volonté. Toutefois, pour s'économiser, elle ralentit l'allure.

      — Christian Paviot, Les fugitifs, 2006, p.69

      Son Monsieur Trissotin me chagrine, m'assomme, [...].

      — Molière, Les Femmes savantes, acte I, scène 3

      Les pommes de terre cuites sous la cendre étaient doublement bonnes, parce qu'elles garnissaient rapidement l'estomac et assommaient la faim, et puis parce que ces pommes de terre sont, comme nourriture, ce qu'il y a de meilleur marché.

      — Charles-Louis Philippe, Dans la petite ville, 1910, réédition Plein Chant, page 103