Définitions

Succomber employé comme verbe

  • Être accablé sous un fardeau que l'on porte.
    • Ne pouvoir résister ; être vaincu ; céder.
      • Figuré
    • Mourir ; périr.
      • Absolument
    • Avoir le dessous en quelque entreprise.
      • Figuré

    Exemples

    Ce crocheteur succombait sous le poids. Succomber sous le faix.

    — Philippe Onagre, Runaways: Fugues, BoD-Books on Demand France, 2010, p. 35

    Ce temple a succombé sous l'effort du temps, et la cellule d'un solitaire est demeurée debout sur ses débris !

    — François-René de Chateaubriand, Itinéraire de Paris à Jérusalem, 1811

    Il fallait réfléchir à la tactique que nous devrions adopter pour ne point succomber devant l'adversité.

    — Dieudonné Costes et Maurice Bellonte, Paris-New-York, 1930

    Se souvenant de la fatigue qui l'avait assommée, pour ne point y succomber, elle s'injectait de la volonté. Toutefois, pour s'économiser, elle ralentit l'allure.

    — Christian Paviot, Les fugitifs, 2006, page 69

    Non loin de là se trouvent des hybrides Bouschet qui succombent à l'Anthracnose ; les moins malades sont ceux greffés sur Solonis.

    — M. A. Bouchard, Une Mission viticole, imprimerie Lachèse et Dolbeau, Angers, 1891, page 30

    […], elles établirent que le crapaud succombe assez promptement à la privation totale d'oxygène, […].

    — Jean Rostand, La vie des crapauds, 1933

    […] ; après une résistance désespérée, son père, couvert de blessures, n'avait pas tardé à succomber ; […].

    — Gustave Aimard, Les Trappeurs de l'Arkansas, Éditions Amyot, Paris, 1858

    Mouley El-Hassan mourut le 4 juin 1894. Parti de Marrakech pour se rendre à Fez, il ne parvint que jusqu'à l'Oued El-Abid, au Tedla, où il succomba subitement à une maladie qui le minait sournoisement depuis longtemps.

    — Frédéric Weisgerber, Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 60

    Une vingtaine d'archers succombèrent à cette première épreuve, et se retirèrent honteux et accompagnés des rires des spectateurs […].

    — Alexandre Dumas, Othon l'archer, 1839