Définitions

Détendre employé comme verbe

  • Relâcher ce qui était tendu.
    • Relâcher son esprit ; évacuer son stress.
      • Figuré
    • Détacher, enlever ce qui était tendu en quelque endroit, par exemple le linge.
      • Ôter les tapisseries, les rideaux, etc., d'un lieu.
        • Par extension
        • Vieilli
      • Démonter les tentes pour lever le camp.
        • Fluidifier une préparation culinaire en y ajoutant un liquide.
          • Cuisine

        Exemples

        Détendre une corde.

        — Amin Maalouf, Le rocher de Tanios, Grasset, 1993, collection Le Livre de Poche, page 58.

        Détendre un arc.

        — Amin Maalouf, Le rocher de Tanios, Grasset, 1993, collection Le Livre de Poche, page 58.

        Un ressort qui se détend.

        — Amin Maalouf, Le rocher de Tanios, Grasset, 1993, collection Le Livre de Poche, page 58.

        Ce vêtement, il va se détendre, non ?

        — Amin Maalouf, Le rocher de Tanios, Grasset, 1993, collection Le Livre de Poche, page 58.

        — Calvâsse! vraiment? Je croyais que les correspondants parlementaires étaient détendus comme des coqs en pâte.

        — Loraine Lagacé, Stratège, Stanké, 1992, vol. 1, p. 34

        Détendre une tapisserie.

        — Loraine Lagacé, Stratège, Stanké, 1992, vol. 1, p. 34

        Détendre des rideaux.

        — Loraine Lagacé, Stratège, Stanké, 1992, vol. 1, p. 34

        Environ un quart d'heure après Bardet vint me trouver dans mon rang ; il me dit tout bas: « Je viens d'aider Toinette et Marote à détendre.

        — Nicolas Rétif de la Bretonne, Monsieur Nicolas, 1796

        (Absolument) On détend dans toutes les rues quand Noël est passé.

        — Nicolas Rétif de la Bretonne, Monsieur Nicolas, 1796

        Détendre le camp.

        — Nicolas Rétif de la Bretonne, Monsieur Nicolas, 1796

        (Absolument) Après avoir fait toutes ces dispositions, après avoir reçu un officier prussien qui demandait à parlementer, et lui avoir montré le camp dans le plus grand ordre, il [Dumouriez] fit détendre à minuit, et marcher en silence vers les deux ponts qui servaient d'issue au camp de Grand-Pré.

        — Adolphe Thiers, Histoire de la Révolution française, tome 2, livre VIII ; Furne et Cie éditeurs, Paris, 1846, page 301