bombarder
Définitions
Bombarder employé comme verbe
- Attaquer une ville, une place, une position militaire avec de l'artillerie terrestre, maritime ou, larguer des bombes avec un aéronef.
- Harceler ; presser de manière continue et répétitive.
- Lancer, placer quelque chose ou quelqu'un à un endroit déterminé.
- Placer, sans justification ni concertation, quelqu'un à une place, à un poste.
Exemples
On la dévasta, comme, au siècle précédent, on avait bombardé d'immenses agglomérations barbares, et parce qu'elle était à la fois trop forte pour être occupée par le vainqueur et trop indisciplinée, trop orgueilleuse pour se rendre dans le but d'échapper à la destruction.
J'étais à Belgrade du 2 au 4 octobre 1914. À cette date, les Autrichiens avaient bombardé la ville pendant trente-six jours et autant de nuits.
J'avais été beaucoup plus rarement bombardé du haut des airs, et je me trouvai, devant ce danger-là, presque aussi béjaune que mes conscrits.
Le 1er novembre 1954, Fellag a quatre ans lorsque commence la guerre de libération. Les avions bombardent les villages près de Port-Gueydon, mais cela lui semble un jeu, ces bruits, ces mouvements.
Les Charentais donnent l'impression de ne pas savoir très bien comment ils vont pouvoir absorber tous ces réfugiés. Les maires sont continuellement bombardés de messages du préfet, annonçant l'arrivée de nouveaux trains.
L'a remplacée un petit bonhomme sans un poil sur le caillou, qui m'a bombardée de questions carrément barbantes, […] Toutefois, quand le gnome au crâne d'œuf s'est mis à m'entreprendre sur Douglas, je me suis un peu énervée.
En effet, à l'appel du gong, Habib se porta rapidement à la rencontre du Suédois et le bombarda sans arrêt de swings si vigoureux à la poitrine que l'autre s'écroula.
Et elle me bombarde, d'une voix mauvaise, avec un accent crapuleux, d'une bordée d'injures grasses.
Dans leurs rangs éclata une furieuse colère : elles ne se sauvèrent pas, mais se jetèrent sur les cailloux et se mirent à bombarder les crânes de la cavalerie qui avait chargé.
Elle leur aida à faire nommer le frère du Duc de Noailles à l'archevêché de Paris […], en 1695, chose d'autant plus difficile que les jésuites ne l'aimoient pas, [et] que le roi ne le connoissait pas. […] On ne put même l'y bombarder à l'insçu du confesseur, parce qu'il fallut forcer ce prélat.
À peine arrivés, on nous bombarde sentinelles dans ce trou à rats !