Définitions

Auréoler employé comme verbe

  • Entourer d'une auréole.
    • Entourer le visage d'une personne comme avec une auréole.
      • Figuré
    • Donner du prestige, du mystère, de la célébrité à quelqu'un ou quelque chose.
      • Figuré
    • Se donner du prestige.
      • Pronominal
      • Figuré

    Exemples

    Auréoler la tête d'un saint.

    — Dominique Lelièvre, « Près de 500 élèves en isolement préventif à Lévis », Le journal de Québec, 21 novembre 2020

    Tous les cinq pas, un néon, suspendu à trois mètres au-dessus de sa tête, auréolait le sol d'un éclairage blafard.

    — Marc Lévy, À une seconde près, nouvelle, supplément au magazine « Elle », 1999, page 31

    Tout en enveloppant la petite dans une serviette, Marnie éprouva une bouffée d'amour en contemplant son minois auréolé de boucles dorées.

    — Chantelle Shaw, Amoureuse de son amant, traduit de l'anglais par Anne Busnel, Éditions Harlequin, 2017, épilogue

    L'ombre de la cornette de mousseline et du voile de taffetas comme une armure invisible auréolèrent toujours son front d'une blancheur presque visible et enfermèrent ses épaules de leur prestige royal.

    — Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 428

    Cet homme […] qui n'avait reculé devant aucune horreur, […] qui avait auréolé son nom d'une sanglante renommée, […] paraissait alors de courtes minutes vaincu, déchu, incapable de se défendre.

    — Pierre Souvestre et Marcel Allain, Fantômas, La Guêpe rouge, 1912, Éditions Robert Laffont, Bouquins, tome 5, page 640

    Mais à Babylone, en 323, la maladie foudroie le jeune souverain qui meurt à trente-trois ans, tout auréolé de gloire. Alexandre a donné naissance à une monarchie universelle.

    — Henri Stierlin, L'Orient grec : l'art hellénistique et romain d'Alexandre à Dioclétien, Paris : Imprimerie nationale, 2008, page 17

    S'auréoler de la victoire.

    — Henri Stierlin, L'Orient grec : l'art hellénistique et romain d'Alexandre à Dioclétien, Paris : Imprimerie nationale, 2008, page 17

    La passion, avec elle, s'auréolait de l'azur de son pays natal, du bercement moelleux des fauteuils, du miroitement des lustres.

    — Paul Guth, Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 6