Définitions

Asseoir employé comme verbe

  • Mettre quelqu'un sur un siège ou sur quelque chose qui tient lieu de siège.
    • L'y admettre.
      • Figuré
    • Faire monter au trône, faire devenir roi ou reine.
      • Figuré
    • Poser solidement et à demeure.
      • Architecture
    • Placer, établir un camp.
      • Militaire
    • Dresser un cheval à exécuter ses airs de manège ou à galoper avec la croupe plus basse que les épaules.
      • Manège
    • Fonder ; établir.
      • Figuré
    • Se fier à une parole, à des promesses.
      • Figuré
    • S'emploie particulièrement, dans l'acception qui précède, en matière d'impositions, de rentes, etc.
        • Eaux et forêts
      • Se mettre sur son séant. Voir s'asseoir.
        • Pronominal
      • Ne pas tenir compte de, désobéir. Voir s'asseoir.
        • Pronominal
        • Figuré

      Exemples

      Asseoir un malade.

      — site www.sourdoreille.net

      Asseyons-nous sur ce banc, par terre.

      — site www.sourdoreille.net

      On le fit asseoir.

      — site www.sourdoreille.net

      Faire asseoir quelqu'un à sa table,

      — site www.sourdoreille.net

      Qu'à enfin produit, chez nous, l'esprit démocratique ? La constitution éphémère de 1791, chef-d'œuvre d'imbécilité (imbecillitas) […] qui, au lieu de la liberté nous a légué le plus horrible esclavage ; qui devait asseoir le Roi sur un trône constitutionnel et par suite inébranlable, et qui l'a fait périr sur un échafaud, etc. ?

      — Jean François Aubuisson de Voissins, Considérations sur l'autorité royale et sur les administrations locales, Ponthieu, 1825

      Par une douce soirée du mois d'août, en 1821, deux personnes gravissaient les chemins pierreux qui découpent les rochers sur lesquels est assis le château.

      — Honoré de Balzac, La Femme de trente ans, Paris, 1832

      Le plateau sur lequel est assise la cité de Carcassonne commande la vallée de l'Aude, qui coule au pied de ce plateau.

      — Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888

      Asseoir un camp,

      — Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888

      Il assit son camp hors de la portée du canon de la ville.

      — Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888

      Asseoir un cheval,

      — Eugène Viollet-le-Duc, La Cité de Carcassonne, 1888

      D'autre part, cette mansuétude et cette bonté vraiment chrétiennes lui avaient assis, parmi les ouailles, une solide réputation de brave et d'honnête homme.

      — Louis Pergaud, « Le Sermon difficile », dans Les Rustiques, nouvelles villageoises, 1921

      Mais, depuis la bataille de Tolbiac et la conversion de Clovis, L'Église eut ses coudées franches et put rapidement asseoir son influence à travers le territoire.

      — Léon Berman, Histoire des Juifs de France des origines à nos jours, 1937

      Partout le rail assied la victoire de l'industrialisation, relance toutes les activités de pointe, ancre le capitalisme.

      — Jean-Pierre Rioux, La Révolution industrielle 1780-1880, Le Seuil (Collection Histoire), 1971, p. 78

      On ne peut asseoir aucun fondement sur ce qu'il dit, sur ce qu'il promet,

      — Jean-Pierre Rioux, La Révolution industrielle 1780-1880, Le Seuil (Collection Histoire), 1971, p. 78

      Asseoir un impôt, une contribution sur un genre de propriété, d'industrie.

      — Jean-Pierre Rioux, La Révolution industrielle 1780-1880, Le Seuil (Collection Histoire), 1971, p. 78

      Asseoir une hypothèque sur un immeuble.

      — Jean-Pierre Rioux, La Révolution industrielle 1780-1880, Le Seuil (Collection Histoire), 1971, p. 78

      Asseoir les ventes, Marquer le canton de bois qui doit être coupé.

      — Jean-Pierre Rioux, La Révolution industrielle 1780-1880, Le Seuil (Collection Histoire), 1971, p. 78

      Magistrature assise. Voyez « magistrature ».

      — Jean-Pierre Rioux, La Révolution industrielle 1780-1880, Le Seuil (Collection Histoire), 1971, p. 78

      Voter par assis et levé, se dit, dans une assemblée délibérante, lorsque les membres font connaître leur opinion, leur vote en se levant ou en restant assis.

      — Jean-Pierre Rioux, La Révolution industrielle 1780-1880, Le Seuil (Collection Histoire), 1971, p. 78